La restauration d’une mosaïque de pavement du XIXe siècle est comparable à la restauration d’une mosaïque antique à la seule différence que son résultat final n’est pas destiné à être exposé dans un musée ni reposé in situ sur son site archéologique.
Une mosaïque du XIXe siècle garde, dans la plupart des cas pour son propriétaire, sa fonction utilitaire à savoir, circuler sans problème sur sa surface et pouvoir l’entretenir facilement.
Deux situations peuvent se présenter :
1. La mosaïque se compose d’un support sain, mais certaines tesselles sont détériorées, voire manquantes, ou bien elles ont subi les outrages dû à des remaniements abusifs au ciment. Dans ce cas la restauration de la mosaïque se limite à une action ponctuelle, sur le lieu même, afin de remettre en ordre la mosaïque.
2. La mosaïque présente de nombreuses altérations sur la surface des tesselles puis elles se désolidarisent du support, la circulation est difficile au risque de détériorer des parties entières du tapis de mosaïque. Dans ce cas, après recherche des causes d’altérations, la mosaïque peut être en partie ou entièrement déposée puis transportée dans l’atelier où elle sera restaurée. La mosaïque reviendra plus tard sur son lieu d’origine, posée sur un mortier de chaux garantissant entre autre, la réversibilité de la mosaïque.
